Chaque année, le magazine 60 Millions de consommateurs passe au crible nos produits du quotidien. Après les yaourts, les pâtes ou les lessives, c’est au tour d’un grand classique de nos placards : la sauce tomate.
Coulis, sauces au basilic, bolognaises ou concentrés, pas moins de 30 références ont été analysées selon leur composition, leur goût, leur teneur en sel et sucre, ainsi que l’origine réelle des tomates.
Et le verdict réserve quelques surprises : une marque italienne se distingue largement tandis que certaines “fausses italiennes” déçoivent.
Le test 2025 : que contient votre sauce tomate ?
Pour ce comparatif, les experts ont passé au crible des marques bien connues comme Mutti, Barilla, Zapetti, mais aussi les marques de distributeurs (Carrefour, Leclerc, Intermarché…). Chaque produit a été évalué sur plusieurs critères précis :
La qualité nutritionnelle, incluant le taux de sel, de sucre et le Nutri-Score ;
La présence de pesticides éventuels ;
L’origine réelle des tomates, vérifiée par des analyses isotopiques ;
Et la simplicité de la recette, c’est-à-dire le nombre d’additifs, épaississants ou arômes ajoutés.
Ce travail minutieux permet d’y voir plus clair dans un rayon où les emballages vantent souvent l’authenticité italienne… sans toujours la garantir.
Et la meilleure sauce 2025 est…
La grande gagnante du test est le coulis de tomate “à la paysanne” Le Delizie di Mamma, qui obtient la note exceptionnelle de 19,2/20.
Ses atouts ?
Aucune trace de pesticide,
Des ingrédients simples et naturels,
Une origine italienne certifiée,
Et un goût authentique salué par les dégustateurs.
Elle devance les célèbres marques Mutti (16/20) et Barilla Bio (17/20), toutes deux reconnues pour leur équilibre gustatif et nutritionnel.
Ces résultats confirment que la qualité d’une sauce tomate ne dépend pas seulement du marketing, mais bien de la rigueur de la fabrication et de la transparence des ingrédients.
De grandes disparités entre les marques
L’étude révèle aussi des écarts marqués entre les différentes références. Certaines sauces, bien que présentées comme italiennes, utiliseraient en réalité des tomates importées de Chine, un comble pour les amateurs d’authenticité.
Autre constat : la teneur en sel varie fortement. Certaines marques dépassent 1,7 g de sel pour 100 g, soit plus du quart des apports journaliers recommandés.
Parmi les plus mauvaises élèves, on retrouve la Florelli au basilic (7,1/20), jugée trop salée et trop transformée, et la Zapetti bolognaise (12,2/20), pénalisée par un excès de sucre et la présence de résidus de pesticides.
Les experts rappellent que ces produits contiennent souvent des amidon modifiés ou arômes artificiels, signes d’une ultratransformation.
